Indécis, abstentionnistes, Vendredi, dernier jour de la campagne, je vous invite à une causerie républicaine.
 Depuis la défaite d’Alain Juppé, aux primaires de la droite et du centre, je me suis engagé pour Emmanuel Macron. J’ai considéré qu’il était le plus à même de représenter la sensibilité centriste qui est la mienne. Les résultats du premier tour m’ont conforté dans cette idée mais aujourd’hui ce n’est plus uniquement le choix d’une politique que les Français ont à faire, c’est un choix de société.
Les hésitations de la gauche et de la droite rendent possible l’élection de Marine Le Pen. C’est ce qui motive ma démarche.
Alain Juppé vient de nous le rappeler, l’heure n’est pas aux « finasseries ». Et pourtant certains finassent et laissent planer un doute qui s’empare de nos concitoyens ici dans ma commune, dans ma circonscription, auprès des miens. Aux Houches, entre les abstentionnistes et les indécis, c’est entre 35 et 45 % du corps électoral qui est concerné.
Dans ces circonstances, je voudrais m’adresser à ceux qui doutent et qui, dimanche pourraient glisser un bulletin « Marine Le Pen » dans l’urne ou choisir d’aller à la pêche.
Je veux les inviter, qu’ils soient convaincus ou indécis, à une discussion cordiale, une sorte de causerie républicaine ce vendredi, dernier jour de la campagne, de 18 à 20 heures.
Mon objectif est assumé : vous convaincre de ne pas vous abstenir et de ne pas voter Marine Le Pen. Mais je veux aussi comprendre ce qui motive votre vote ou votre absence de vote, vous écouter et vous parler.
J’ignore si cette démarche aura un écho, mais je considère que dans ce pays il faut que le débat se situe au-delà des slogans et des insultes et il faut que des gens d’opinions différentes se parlent. Je respecte le choix des indécis de gauche et de droite ainsi que celui des électeurs du front national mais je veux me donner une chance de les convaincre, un par un s’il le faut.