À l’occasion du Salon de l’agriculture, j’ai eu le plaisir de retrouver plusieurs éleveurs et agriculteurs de notre territoire. Ce rendez-vous incontournable est bien plus qu’une vitrine : c’est un moment de reconnaissance, de dialogue et de mobilisation, au service d’une agriculture vivante, enracinée et tournée vers l’avenir.

J’adresse toutes mes félicitations à nos agriculteurs et éleveurs qui ont fait rayonner notre patrimoine :

• • La famille Chambel du GAEC Les Belles des Champs à Combloux,
  • Le GAEC CÅ“ur d’Abondance à Domancy, avec leur vache Pompomgirl,
  • Le GAEC Ferme Jacquet à Saint-Gervais avec leur vache Grange,
  • Les Hérens des Houches de Gérard Berrux (Le Pain de Chibon), fières représentantes de nos alpages.

Ces agriculteurs font rayonner le savoir-faire montagnard, transmis de génération en génération. Ils incarnent un modèle agricole exigeant, respectueux de la nature et profondément ancré dans la vie locale.

Sauvegarder la diversité génétique de la race Abondance

Le salon a aussi été l’occasion de faire avancer un dossier technique mais fondamental. Aux côtés de Thierry Curdy, agriculteur et conjoint de ma suppléante Sophie Curdy, nous avons organisé une rencontre avec le cabinet de la ministre de l’Agriculture sur une problématique urgente : la mise en péril de la diversité et de l’équilibre génétique de la race Abondance.

Cette race, emblématique de nos montagnes, doit être préservée activement. Elle fait partie intégrante de notre identité, de nos paysages, et de notre souveraineté alimentaire locale.

Ressource en eau : accompagner plutôt que contraindre

Toujours au salon, j’ai pu échanger avec la ministre Agnès Pannier-Runacher sur un autre sujet fondamental : la gestion de l’eau en agriculture.

• • Sur le plan quantitatif : il faut permettre un stockage raisonnable, pour anticiper les périodes de tension.
  • Sur le plan qualitatif : il s’agit d’améliorer les pratiques tout en soutenant les agriculteurs dans cette transition.

Sans eau, pas d’agriculture. Et sans agriculture, pas de souveraineté alimentaire. Il est essentiel de rappeler que les agriculteurs sont les premiers à vouloir préserver les sols et l’eau. On doit les accompagner, pas les entraver.

Pour une déflation des normes et un retour au bon sens paysan

Face à l’accumulation des règles et à la complexité administrative, il est temps de revenir à du bon sens et de la confiance envers le monde paysan.

Nos agriculteurs n’opposent pas écologie et agriculture, ils les vivent ensemble au quotidien. Ce sont eux qui entretiennent les paysages, préviennent les risques naturels, nourrissent le pays et transmettent les traditions.

Encore merci à toutes celles et ceux qui ont représenté nos territoires avec fierté, talent et passion au Salon de l’agriculture. Je continuerai à porter leur voix haut et fort, pour qu’ils soient respectés, entendus et soutenus dans leur mission essentielle.