« Il me semble toutefois impossible d’envisager une ouverture pour les fêtes et bien préférable d’envisager une réouverture courant janvier dans de meilleures conditions », a estimé ce soir le président de la République, qui plaide pour une ouverture en janvier « de manière coordonnée avec nos voisins européens. »

 

Nous avons, élus et acteurs de la montagne, prouvé ces dernières semaines au Gouvernement que nous sommes capables de nous adapter avec beaucoup de réactivité à la situation sanitaire. Nous avons notamment mis en place un protocole sanitaire spécifique extrêmement complet prenant en compte la sécurité des vacanciers dans l’intégralité de leur parcours durant leur séjour dans nos stations de montagne.

 

Le 8 février 2020, la veille des vacances scolaires, le village des Contamines-Montjoie situé sur ma circonscription était le premier cluster de France : l’occasion de prouver au monde entier notre capacité à gérer une crise grâce au dépistage et à l’isolement des cas contacts. La station, à l’aube de son plus grand pic d’activité de l’année, n’a pas été fermée.

 

Il est inconcevable que nos confrères Suisses, Autrichiens, Espagnols, Andorrans… qui ont déjà, ou comptent bientôt ouvrir leurs stations, puissent accueillir les vacanciers à Noël quand les pistes de ski françaises seront, elles, fermées.

 

Je retiens de cette partie du discours d’Emmanuel Macron un semblant d’incertitude et de prudence, je ne renoncerai pas.

 

Professionnels de la montagne, je vous affirme une fois de plus et maintiens mon plus profond et sincère soutien. Je me battrai à vos côtés et compte bien continuer mes actions dans ce sens afin de sauver ces vacances de Noël, si décisives pour une saison d’hiver qui, quoi que l’on fasse, s’annonce complexe pour nos entreprises, salariés permanents et saisonniers.