Ce mercredi 29 mais, j’étais à Nice dans le cadre de la Journée Internationale du Tourisme de Montagne, avec des représentants de pays du monde entier.
« À l’époque de l’agriculture, ce sont les plaines qui avaient le plus de valeur aux yeux des Hommes.
À l’époque de l’industrialisation, ce sont les villes portuaires qui ont gagné en attractivité.
À notre époque, celle de l’écologie, c’est au tour des montagnes d’être au devant de la scène, en raison de leurs ressources et de modèles de plus en plus attractifs. » — Xing Qu, Directeur général adjoint de l’UNESCO
Il est donc essentiel d’assumer la mise en place de politiques publiques pour que nos habitants et travailleurs saisonniers puissent se loger dignement.
Diversifier notre économie est également vital pour la rendre plus robuste, tout en maintenant le ski comme un moteur économique pour financer cette transition. L’enjeu étant également d’éviter la maladaptation.
La montagne est synonyme de liberté ET de responsabilité.
Je crois fermement que nos acteurs et élus locaux doivent avoir plus d’autonomie pour adapter les solutions aux spécificités de chaque territoire montagnard. Nous devons donner plus de pouvoir aux maires.
Nous devons libérer les énergies, plutôt que de les contraindre.
L’adaptation, c’est le propre de l’intelligence de l’homme, en particulier des montagnards.
L’adaptation a besoin d’espace, de possibilités, plutôt que de cadres et de contraintes.
L’objectif : construire une montagne durable et vivante !