Le coût d’indemnisation du chômage frontalier a explosé, passant de 540 à 920 millions d’euros entre 2012 et 2020.
S’agissant de la Suisse, c’est 667 millions d’euros d’indemnisation avec un remboursement de ce pays seulement de l’ordre de 150 millions !
En plus de cette faible participation, le droit suisse permet de licencier facilement les frontaliers, y compris les seniors. C’est alors à la France de les indemniser sur des salaires plus de 2 fois supérieurs à la moyenne française.
Cette situation, dans un contexte de plein emploi et de réduction du déficit public, est inacceptable !
Retrouvez ci-dessous mes échanges sur le sujet avec la ministre du Travail Catherine Vautrin et avec Christophe Valentie, directeur général de l’Unedic (association chargée de la gestion de l’assurance chômage, en coopération avec France Travail) :