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Sixième circonscription de Haute-Savoie

 

Une circonscription grandiose, à l’image de ses montagnes. Elle est caractérisée par ses stations de ski renommées, son industrie florissante de la vallée de l’Arve, son agropastoralisme ancestral et bien sûr par sa majesté du Mont-Blanc.

Un territoire qui fait la fierté de ses habitants mais qui doit faire face à des problématiques importantes liées à son attractivité ou au réchauffement climatique, entre autres.

En chiffres :

• 120 000 habitants
• 32 communes
• 5 communautés des communes

Village de Combloux et Mont-Blanc - Vue aérienne

Village de Combloux et massif du Mont-Blanc en arrière plan.

Actualités de la circonscription

Carte interactive de la circonscription

Cette carte intéractive vous permet de visualiser chaque commune de la circonscription.

Vous pouvez survoler la carte et trouver toutes les informations des communes de la 6e circonscriptions (le nombre d’habitants ou encore le nom du maire..) :

Nos principaux enjeux

La commune des Contamines-Montjoie compte 84 % de résidences secondaires.

Logement permanent & saisonnier

🎯 Loger les gens à l’année

Le logement est un enjeu fondamental pour nos territoires touristiques et en particulier nos stations de montagne.

Nous pouvons parler pendant des heures de pénurie de main d’œuvre dans les restaurants, de diversification économique et touristique, de transition écologique, d’installation des jeunes agriculteurs… nous savons que pour pouvoir relever tous ces défis, il s’agit avant tout de loger les habitants de nos territoires et notre main d’œuvre saisonnière.

Le logement est donc un enjeu capital sur lequel Xavier Roseren est fortement engagé depuis plusieurs années.

Dans le territoire de Savoie Mont Blanc, un quart des logements sont des résidences secondaires, majoritairement situées dans nos stations de montagne, entraînant une gentrification avec des prix immobiliers élevés qui excluent les résidents permanents.

Cela a des répercussions importantes en matière de gentrification : les prix du foncier et de l’immobilier s’envolent et les habitants permanents n’ont plus les moyens financiers pour rester au pays.

Après des années d’efforts à l’Assemblée nationale, le député Xavier Roseren a réussi à faire voter la possibilité pour les maires des majorer de la taxe sur les résidences secondaires. Cela permet aux communes touristiques de générer des revenus significatifs pour financer du logement permanent ou saisonnier. À Chamonix par exemple, où les résidences secondaires comptent pour 70% des logements, cette mesure devrait rapporter jusqu’à 3 millions d’euros par an, exclusivement destinés à faciliter le logement des résidents permanents.

Mais cette avancée, bien que significative, ne résout pas entièrement la problématique du logement.

Xavier Roseren porte d’autres mesures ambitieuses pour aller plus loin. Elles visent pour la plupart à enrichir les outils des maires dans la gestion du logement. Les propositions incluent : permettre aux maires de définir des zones dédiées uniquement à la résidence principale dans les PLU, interdire la location de logements énergivores pour les meublés de tourisme, renforcer la régulation des meublés touristiques pour favoriser la location à l’année, et aligner la fiscalité entre la location à l’année et à la semaine.

Agropastoralisme

🎯 Un patrimoine à défendre

Nos agriculteurs portent sur leurs épaules un poids considérable. La société française doit être plus reconnaissante envers ceux qui la nourrisse.

Xavier Roseren et sa suppléante agricultrice Sophie Curdy défendent coûte que coûte une alimentation de qualité et de proximité.

Prioritairement, il s’agit de défendre les éleveurs contre la prédation du loup et contre la maladie de la Brucellose, deux problématiques qui ont des conséquences psychologiques, sociales et économiques très importantes sur le métier. Il s’agit également de défendre nos AOP et AOC, ainsi que de favoriser l’installation des jeunes agriculteurs : les investissements sont lourds, le foncier est rare.

Agir sur ces problématiques, c’est défendre un savoir-faire local ancestral et une économie vertueuse : une consommation de qualité et de proximité pour les Français.

Vache Les Contamines-Montjoie réserve naturelle
Coucher du soleil au col du Joly - Les Contamines-Montjoie

Réchauffement climatique & qualité de l’air

🎯S’adapter et atténuer notre impact

Le changement climatique dans les Alpes est une réalité indéniable et préoccupante, soulignée par les rapports du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC). Nous habitons en effet un territoire qui se réchauffe deux fois plus vite que dans le reste du pays. Les Alpes subissent des transformations rapides et profondes dues aux émissions de gaz à effet de serre. La nécessité d’actions d’adaptation et d’atténuation devient donc impérative pour préserver cet écosystème unique et fondamental pour la vie.

Adaptation aux changements climatiques

 L’adaptation est essentielle pour faire face aux impacts déjà visibles du changement climatique. Les Alpes témoignent d’un recul glaciaire significatif, d’une augmentation des risques de glissements de terrain et d’inondations, et d’une modification des saisons, affectant directement la biodiversité et les activités humaines.

Gestion des ressources en eau : Avec la fonte des glaciers, la gestion de l’eau devient cruciale. Il est nécessaire de développer des stratégies pour une utilisation efficace de l’eau, en particulier dans les secteurs agricoles et touristiques.

Tourisme durable : Le secteur touristique, particulièrement le ski, doit s’adapter à des hivers moins neigeux. Cela implique de diversifier les activités touristiques et de promouvoir le tourisme quatre saisons.

Prévention des risques naturels : Renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles est primordial. Cela passe par une meilleure planification urbaine et des investissements dans les infrastructures de protection.

Atténuation des effets du changement climatique

L’atténuation vise à réduire les causes du changement climatique, principalement les émissions de gaz à effet de serre produits par les activités humaines.

Énergies renouvelables : Exploiter le potentiel des énergies renouvelables, comme l’hydroélectrique, le solaire et l’éolien, est crucial pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Mobilité durable : Encourager la mobilité durable dans les Alpes, par le biais de transports publics efficaces et de la promotion de la mobilité douce, peut considérablement diminuer l’empreinte carbone.

Agriculture et sylviculture durables : Adopter des pratiques agricoles et forestières durables aidera à maintenir la santé des sols et des forêts, essentielle à l’équilibre écologique de la région.

En conclusion, face à l’urgence climatique, les Alpes se trouvent à un carrefour décisif. La mise en œuvre de mesures d’adaptation et d’atténuation s’avère indispensable pour protéger ce patrimoine naturel et culturel exceptionnel. Les défis sont certes considérables, mais ils offrent également l’opportunité de repenser notre relation avec la nature et de bâtir un avenir plus durable et résilient.

Tourisme durable

🎯Accompagner & faciliter les transitions touristique et environnementale

Face aux défis pressants du réchauffement climatique et des évolutions socioculturelles, une réflexion s’impose sur l’avenir des stations de montagne. Ces changements bouleversent le modèle économique traditionnellement centré sur le tourisme, en particulier la pratique du ski popularisée dans les années 1960.

Actuellement, il est évident qu’aucune activité ne peut égaler l’impact économique du ski, évalué à 10 milliards d’euros en France. Comme le disaient les grands-parents de certains, « On retape son toit par beau temps ». Ainsi, le moment est venu de rediriger une part significative des retombées économiques du tourisme hivernal vers une transition écologique durable.

Concrètement, pour le tourisme, cela implique de diversifier les offres pour explorer de nouvelles façons de vivre la montagne. Mais la transition ne se limite pas à l’adaptation. Les stations de montagne doivent devenir des exemples en matière d’écologie, notamment dans la gestion de l’eau, l’utilisation d’énergies renouvelables et la promotion de la mobilité douce.

Ces écosystèmes fragiles, qui se réchauffent deux fois plus vite que le reste du territoire selon les rapports du GIEC, placent les stations de montagne en première ligne pour leur préservation. Mais pour que cette transformation soit possible, un aspect crucial ne doit pas être négligé : l’habitat permanent.

Loger de manière adéquate les résidents locaux et les travailleurs saisonniers est essentiel pour relever ces défis et progresser vers un modèle durable. La transition des stations de montagne est donc non seulement une nécessité face aux défis contemporains, mais aussi une opportunité exceptionnelle. C’est la chance de renforcer l’identité des territoires et de leurs habitants, de renouveler l’offre touristique, de rapprocher les Français de la nature et de proposer une expérience montagnarde respectueuse de l’environnement.

Tourisme montagne été Contamines-Montjoie

Industrie de la vallée de l’Arve

 🎯 Accompagner & faciliter la diversification  

Le tissu industriel est une part importante de l’économie de la circonscription. La vallée de l’Arve, berceau historique de l’usinage de précision, regroupe plus de 70 % des effectifs du décolletage en France, soit plus de 400 entreprises de différentes tailles, générant 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016.

Les clients principaux sont les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, du médical et du luxe. La filière est fortement impactée par la mutation du marché automobile. En même temps, les nouvelles mobilités électriques et de l’hydrogène offrent de formidables opportunités !

L’État élabore avec les acteurs (SNDEC et CETIM) un plan d’action spécifique à la filière de l’industrie mécanique et multiplie des actions en faveur du secteur pour accompagner sa reconversion en identifiant des perspectives de diversification. Il a également mis en place des mesures fortes telles que la diminution des impôts de production ou les plans d’investissement à destination des secteurs de l’automobile et de l’aéronautique.

Enfin, le plan France 2030 consacre 54 milliards d’euros d’aides directes d’ici la fin de la décennie pour accélérer la transformation des secteurs clés de notre économie par l’innovation et vise à positionner la France, non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain.