Déclaration de candidature
47 ans. Né en 1970 à Chamonix, j’appartiens à une ancienne famille des Houches, mon grand-père, Maurice Roseren, né en 1888, était cordonnier, puis il a rejoint la compagnie P.L.M. en 1919.
Je suis le dernier né d’une famille nombreuse, je suis le fils de Cyprien et Marie-Claire Roseren qui ont créé aux Houches le magasin « Cyprien Sports » qui existe toujours et dans lequel je travaille toujours avec mon frère ainé. Pour que la présentation soit complète, je suis marié et père de deux enfants de 13 et 14 ans et j’ai suivi une formation en mathématiques et sciences sociales, option économie à Grenoble en licence puis à Annecy où j’ai obtenu une maîtrise d’Ingénierie Commerciale.
Aux Houches, j’ai exercé deux mandats d’adjoint et la vice-présidence de la Communauté de communes, enfin j’ai constitué une équipe qui a été élue aux municipales de 2014.
Je suis engagé aux côtés d’Emmanuel Macron pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, j’étais heureux et enthousiaste en l’entendant défendre l’idée que la politique n’est pas un métier, mais un engagement temporaire au service de la société.
Ça correspond exactement à l’idée que je me fais de la politique qui doit se renouveler profondément dans toutes ses composantes.
Ensuite sa proposition de dépasser les partis sur la base d’un projet me séduit dans la mesure où dans mon mandat de Maire et à la communauté de communes j’ai pu expérimenter son efficacité.
Je sais que c’est possible parce que je l’ai vécu ici avec les forces vives de ma commune et celles de la communauté de communes qui soutiennent largement ma démarche.
Enfin politiquement, j’ai toujours été centriste et je me suis toujours engagé au centre-droit et pour moi soutenir Emmanuel Macron était une évidence.
Comme beaucoup, j’ai été déçu du résultat des primaires à droite où j’avais soutenu Alain Juppé et encore plus déçu des événements qui s’en sont suivi.
Je soutiens, une approche transpartisane, mais aussi la nature des réformes qu’Emmanuel Macron veut engager pour dynamiser l’emploi et enfin, et ce n’est pas neutre, dans cette région frontalière, je partage son engagement Européen.
Je crois que cette approche, peut sur ce territoire, être efficace pour redynamiser l’économie industrielle et touristique et être très pertinente pour mobiliser les énergies sur des enjeux tels que la qualité de l’air.
Je ne me résous pas à la perspective de voir le Front National être l’une des premières forces politique du pays.
Ce n’est pas l’idée que je me fais de la France, ni celle que je me fais de ce territoire pour lequel je m’engage aujourd’hui.